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Selon leur orientation sexuelle, les femmes sont plus ou moins susceptibles de connaître l’orgasme. Chez les hommes, il n’y a pas vraiment de différence.
L’étude a porté sur trois mille personnes âgées de 21 ans, qui ont entretenu des rapports sexuels avec un partenaire familier dans les quelques semaines précédentes. Que disent les résultats ?Pour les femmes
• Globalement, elles disent connaître l’orgasme lors de 63% des rapports.
• Les femmes lesbiennes lors de 75% des rapports.
• Les femmes hétérosexuelles lors de 62% des rapports.
• Les femmes bisexuelles lors de 58% des rapports.Pour les hommes
• Globalement, ils connaissent l’orgasme lors de 85% des rapports.
• Les hommes hétérosexuels lors de 86% des rapports.
• Les hommes gays lors 85% des rapports.
• Les hommes bisexuels lors de 78% des rapports.
Les chercheurs (université d’Indiana) en déduisent d’abord que « indépendamment de leur orientation sexuelle, l’expérience de l’orgasme est moins prédictible et plus fluctuante chez les femmes ». Et ensuite, « chez elles, la probabilité de l’orgasme varie selon l’orientation sexuelle, ce qui n'est pas le cas chez les hommes ».
Ce constat appelle des recherches plus approfondies afin de mieux comprendre les raisons de ces différences entre les sexes et entre les femmes. L’équipe avance néanmoins des explications plausibles, comme la durée du rapport sexuel, ses aspects « qualitatifs » (préliminaires, tendresse, désinhibition…), les comportements sexistes (machistes), ainsi que la communication entre partenaires.
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