Votre partenaire a-t-il une odeur bizarre ?

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news Notre odorat nous permettrait de percevoir le développement de certaines maladies chez des personnes proches.

Une série d’expériences ont montré que le flair du chien était capable de détecter les molécules odorantes caractéristiques d’affections comme le diabète et certains cancers (poumon et prostate, notamment). Le fait que l’être humain soit en mesure d’en faire autant – mais pas aussi bien ! - est une surprise.

Cette équipe du Karolinska Institutet (Stockholm) a procédé en deux temps. D’abord, les chercheurs ont recruté des volontaires auxquels ils ont injecté soit une solution saline, soit un composé destiné à déclencher une réaction particulière du système immunitaire, avec une augmentation de la température corporelle, une transpiration excessive et le dégagement d'odeurs subtiles, mais spécifiques. Ensuite, les t-shirts portés par les participants ont été soumis à des « testeurs d’odeurs » (des volontaires aux profils divers).

Résultat : dans l’ensemble, ils évaluent les senteurs des « vrais-faux malades » comme plus intenses et plus désagréables. Et plus la réponse immunitaire est marquée, plus l’odeur de la sueur est qualifiée de malsaine. La phase suivante va consister à mieux comprendre ce processus et la nature des composés qui sensibilisent ainsi notre odorat.

Les spécialistes qui ont réalisé cette étude ajoutent que cette réaction aux signaux odorants pourrait participer aux mécanismes inconscients d’alerte face au risque de contracter une maladie.

Source: Psychological Science (http://pss.sagepub.com)

Dernière mise à jour: avril 2014
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